von Tassilo Tesche
Summerlab „Hyperactivity“ au Centre d’Art Neuchâtel
NOMAD NEUCHATEL, 2010
Mit Luciá Baumgartner und Slawomir Bendrat
Der Ort der performativen Installation, eine Stadtterrasse in Neuchatel,
hat bei mir Erinnerungen wachgerufen, an Ballettunterricht, Strandurlaub,
verstaubte Zeiten und verpasste Gelegenheiten.
Das Ergebnis war unter anderem eine Weiterdichtung populärer Texte,
der Versuch eine missglückte Riviera-Athmosphäre zu reflektieren.
Danke nochmals an alle Künstler des Summerlabs,
die mir ihre Stimmen geliehen und den Text mit mir eingesprochen haben!
SOUVIENS-TOI DE M’OUBLIER:
„- souviens-toi
de ce grand battement
le battement de la ville
les yeux fermées
un battement fondu
un grand battement jeté
– giù c´e il lago, le lac,
nous sommes ici, dans l´air
nous avons la distance,
nous sommes la cité, la ville
on pourrait dire:
– souviens-toi
– mon amour
– je pourrais dire
cet étang est ton étang,
ce lac est ton lac,
cette mer est ta mer
– temps levé sauté
ce moment est pour toi
-Luciole
qui brille dans le ciel de la nuit,
tes yeux illumine mon existence
et tes levres sont comme des passions en fleur
qui un jour m´envoûtrant de vos doux odeur
– Battement développé!
– sans tes baiser mon coeur ne vivrait pas,
je suis a toi, m´abondonne jamais
– oh Ponciana
non me abandonnéz!
– Arrabesque penchée!
– Ponciana
le soleil, la mer, nos corps nus
Ponciana
nous ferons des souvenirs merveilleux
des inoublieables moments.
Ponciana
Je vais danser pour toi
– souviens-toi
de cette nuit ici au bord de la rue
battement tendu jeté
– tarantella!
questo lago e tuo lago,
questo lago e mio lago,
questo lago e nostro lago
– pas de basque
– perche nei sogni credo ancora
lo strano gioco del destino
nel dolce incanto del mattino
il mare ti ha portato a me
socchiudo gli occhi
ed a me vicino rivedo te
– Port de bras
sur la rue
– Comme un garçon j’ai les cheveux longs
Comme un garçon je porte un blouson
Un médaillon, un gros ceinturon
Comme un garçon
– Comme un garçon je n’ai peur de rien
Comme un garçon moi j’ai des copains
Et dans la bande c’est moi qui commande
Comme un garçon
– Pourtant, je ne suis qu’une fille
Et quand je suis dans tes bras
Je ne suis qu’une petite fille
Oh tu fais ce que tu veux de moi
– tu la sens battre, ma moto?
un grand battements jeté:
– sur le coup-de-pied
– tu ne m´aimes donc plus? tu ne m´aimes donc plus?
mais moi je t´aime, je t´adore!
Il est temps encore, laisse moi te sauver, toi que j´adore
ah! laisse moi te sauver et me sauver avec toi.
– Notre passé je l´oublie!
– a la seconde
– Oui, nous allons tous deux commencer une autre vie, loin d´ici,
sous d´autres cieux!
– Changement de pieds sauté
– eh bien , s´il le faut, pour te plaire, je resterai bandit..
tout ce que tu voudras… Tout, tu m´entends…
tout, tu m´entends…tout!
– Mais ne me quitte pas, souviens toi, souviens-toi du passé!
– this is the inner sound
c´est le mouvement derrière la facade,
derriére toute les facade de la ville.
– épinglettes de mon âme!
tombé
– je suis une poupée de porcelaine
avec des yeux en verre et des cheveux en laine
je ferme les yeux, je dis „encore encore“
moi je suis une poupée qui dors.
– reste ici, utilise ce moment!
ballet d´action
percussion
– si tu m’embêtes, je te mords
je crie t’arrêtes ou t’es mort
ou, je te brise le coeur
si tu me tortures, je me venge
je crie, je te tue, je te mange
oh, je te brise le coeur
le coeur
– parlons de toi la messagère,
tu vas retourner au pays?
– je ne pars pas, je ne pars pas, je ne pars pas, je ne pars pas!
– ballet blanc:
– Bleib nicht wo Du bist,
ganz egal wie es dort ist, es ist immer schöner hier, bei mir.
Halt Dich dort nicht fest, ganz egal was Dich nicht lässt,
Liebe geht vorbei, mach den Himmel frei!
– Da sind wir: ich und meine Sehnsucht nach Dir.
Wir – sind schon so viel näher bei Dir.
Komm her, komm zurück.
– Mazurka
– Fühlst Du meinen Blick
gib mir jedes kleine Stück
jedes Atom von Dir, gib es mir.
– qui sait de quel demon j´allais être la proie?
– Hör mal!
– Souviens-toi
que ce moments n´est pas nouveaux
mais l´athmosphère est agréable
Fais un nœud à ton mouchoir
Pour ta mémoire
– Glissade
A plomb
– A chacun ses ennuis, à chacun ses affaires;
Une respiration dense et demi-sociale
Nous roulons protégés au milieu de la Terre
Et nos corps se resserrent dans les coquilles du vide
– Rond de jambe par terre
– weil die Freude die Liebe nicht kennt
kommt die Angst und die Leere gewinnt!
sei doch jetzt hier, sei doch jetzt hier bei mir
– révérence
Changement du pied“